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Villages de France... Charente... Limousin... |
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![]() C'est probablement au XIe siècle que les moines bénédictins de l'Abbaye de Nanteuil fondèrent à Vieux-Ruffec, un prieuré et une paroisse; de cette époque, date la construction de l'église. Les vieilles chroniques racontent que Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, qui fut plus tard pape sous le nom de Clément V, passa à Vieux-Ruffec en décembre 1304, venant de l'Abbaye de Nanteuil: il visitait les diocèses suffragants de son siège métropolitain. Le prieuré était occupé par deux religieux seulement au XVe siècle, après les malheurs et les troubles de la guerre de Cent Ans. Il resta dépendant de l'Abbaye de Nanteuil jusqu'à la suppression de cette abbaye en 1770. Mais depuis le XVIe siècle, ses titulaires, simples bénéficiaires nommés par le pouvoir royal, n'appartenaient plus à l'ordre de Saint-Benoît et ne résidaient plus au prieuré, occupé par le curé de la paroisse qu'ils pensionnaient. Les derniers prieurs furent l'abbé de Cargnol de Tessé, on 1750; l'abbé de Villars, en 1762, et, en 1782, l'abbé de Mignot, docteur en théologie; Privât de l'Eglise d'Amiens, vicaire général de Nevers, et de Dol, promoteur général de la Chambre Souveraine du clergé de France. L'abbé Mignot, qui fut le dernier prieur, habitait Nanteuil; il jouissait "à sa main" de douze boisselées de maison, jardin et héritages d'un revenu de 75 livres, 10 sols, et devait, pour la taille, six deniers pour livre. B. Lardant - Etudes Locales, 11e année, N. 104, octobre 1930, pp. 223-224; |
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Voir Bibliographie |
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